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Bonus

HOT BIRTHDAY MESS

Bonus de la duologie WARRIORS, écrite par Andy Whou, publiée aux éditions Nisha et Caetera.

Un petit bonus pour vous remercier ! 😉

Vous trouverez ci-dessous un bonus mettant en scène Léo et Aurel, vos personnages adorés de WARRIORS. Aurel semble un petit peu contrarié dans cette séquence, je vous laisse découvrir pourquoi. Ah oui, aussi, il se peut que la situation dérape un (tout) petit peu 🌶️… alors, prenez vous un boisson fraiche afin d’être sûr·e de ne pas vous retrouver en surchauffe. 🔥 

Ps: je décline toute responsabilité si vous cherchez sur google « harnais ». C’est la faute de Léorel ! xD

Je vous laisse, lisez bien <3

Andy

HOT BIRTHDAY MESS

Aurel

Cette journée est étouffante. Impossible d’aller au terrain de street sans mourir de chaud. Heureusement, nous avons la chance d’avoir la clim à l’appart.

#Aurel : Tu atterris à quelle heure, ce soir ? On se retrouve en ville pour boire un verre ?

#Léo : Désolé, bébé. Mon vol va avoir du retard. J’arriverai tard dans la nuit. Ne m’attends pas.

#Aurel : Ne m’attends pas pour quoi ?

#Léo : Pour te coucher ?

Je délaisse mon portable sur le canapé. Faut que je me bouge. Je suis complètement courbaturé et j’ai la flemme de me faire à manger.

#Léo : Pourquoi t’as l’air soulé ? Qu’est-ce t’as ?

Léo a oublié mon anniversaire. Pas que j’en ai quelque chose à faire. Je ne le fête jamais. Mais bon, j’aurais apprécié recevoir au moins un SMS.

#Aurel : Rien.

#Léo : Aurel. -_-‘ Crache le morceau.

Cette fois, j’ignore mon mobile et me lève. J’attrape une bouteille de bière dans le frigo et soupire.

J’attends simplement que tu me souhaites bon anniversaire, idiot.

Je décide d’aller me doucher. Ça me fera du bien. Ne plus voir l’écran de mon portable s’allumer, aussi. Nous avons un match de prévu demain avec les WARRIORS et je ne verrais pas Léo ce soir. Cela m’agace plus que ça ne le devrait. Je dois avouer que je comptais sur lui. Le championnat est intense et ne se finira que début septembre. Nous avons encore quelques équipes à disputer avant de savoir si nous serons finalistes au Championnat de France.

Je me détends sous l’eau fraîche de la douche et mes muscles se décrispent, quand je suis soudain dérangé par la sonnette de l’appart. Je ferme le robinet et enfile une serviette autour de mes hanches à la va-vite. Peut-être est-ce les potes ? Je n’attends pourtant personne. Il est déjà 20h00. J’ouvre la porte et reste bouche bée.

Qu’est-ce qu’il fait là ?

Léo se trouve devant moi, sa valise à la main. Outre sa présence, le fait qu’il porte une chemise blanche, boutonnée jusqu’au cou de surcroit, me surprend. Il hait les ras de cou. Sans oublier qu’il n’est pas vraiment le genre à porter des chemises cintrées.

— Pourquoi tu sonnes ? Et qu’est-ce que tu fais là ? demandé-je. Je croyais que tu rentrais tard. T’as pas ta clef ?

Il hausse un sourcil, puis défait nonchalamment le bouton de son col. Je laisse mon regard s’attarder sur sa nuque.

— Tu ne me laisses pas entrer ? répond-il.

Je me décale, agacé, et lui fais signe d’entrer. Il s’exécute. Je ne sais pas ce qui lui prend, mais je sens qu’on va s’engueuler.

Putain de bâtard, qui m’oblige à venir lui ouvrir.

Je me dirige vers la salle de bain pour finir de me sécher quand Léo me rattrape par le bras.

— Personne ne te demande d’aller t’habiller.

— Je vais pas rester à poil dans le salon.

— Je ne pense pas que ce soit un problème.

Il me pousse de ses deux mains sur le canapé et je m’affale dessus. Putain, mais qu’est-ce qu’il fout encore ?

— Léo, j’sais pas ce que tu cherches, mais franchement, je suis fatigué et tu as compl…

Je me tais alors qu’il défait lentement les boutons de sa chemise un à un. Sous le tissu blanc, je reste sous le choc quand je remarque que sa poitrine et ses bras sont sanglés avec la parfaite dose de pression par le cuir. J’écarquille les yeux. Lorsque le vêtement est ouvert en totalité, je m’humidifie les lèvres.

Merde, alors !

— Qu’est-ce que c’est que ça ? demandé-je.

— Tu sais très bien ce que c’est. C’est un harnais.

Cette fois, je déglutis avec difficulté.

— Que comptes-tu faire avec ça sur le dos ?

— Ce soir, je pensais plutôt te laisser décider.

— Comment ça ?

— Je me suis dit que pour ton anniversaire je pourrais t’offrir un cadeau un peu plus original que des nouvelles AirJordan.

Je vois.

Je me lève, fasciné, et m’approche de lui. Je dois voir ça de plus près. Seulement, il m’arrête d’une main entre nous.

— Non non. Ça, ce n’est que l’avant-goût de ta soirée. Avant de pouvoir toucher, tu devras d’abord aller boire ce coup en ville, comme mentionné dans ton SMS, et ce, en sachant pertinemment que j’ai ça sur le dos. Sous ma chemise.

— Bâtard, je grogne.

Il sourit avec luxure. Il est fier de lui.

Il peut.

— La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de penser que j’ai oublié ton anniversaire.

Il tourne les talons et récupère la bière que j’avais délaissée sur le comptoir de la cuisine. Il ne me lâche pas du regard. Je plisse les yeux.

Il m’a bien eu.

Son téléphone sonne et il décroche. Je ne bouge pas et l’écoute discuter avec Rémi, de la soirée de ce soir, de ce que je comprends, qui a été organisée sans que l’on prenne la peine de me concerter. Apparemment, tout le monde était au courant de son petit manège sauf moi. Cela déclenche une piqure d’orgueil dans ma poitrine et, alors qu’il discute, je m’approche pour lui attraper le biceps. De l’autre main, je place un doigt sur ma bouche pour l’intimer au silence.

Je le plaque contre le mur.

S’il croit qu’il va gagner aussi facilement. Il se trompe.

Je faufile ma cuisse entre les siennes puis me penche, pour susurrer à son oreille :

— Ne fais pas un bruit.

Je le plaque un peu plus fort contre le mur pour lui démontrer qu’il n’est pas question de déroger à ma demande. La lueur sauvage qui apparait dans ses yeux m’assure qu’il adore ce qui se passe. Il se contente de humer des réponses vagues aux questions de Rémi.

Je découvre de mes doigts, avec attention et envie, le pan de sa chemise maintenant ouverte. Le cuir lui ceinture la poitrine et les bras. J’empoigne soudain les bretelles qui entourent son cou. Il lève la tête vers le plafond.

Tellement d’idées de quoi lui faire.

Ma tête de lit est la première chose qui me vient à l’esprit. Il serait facile de l’attacher là. Après tout, ce salaud semble prêt à tout pour avoir mon attention ce soir. Je mords sa clavicule sans prévenir. Il sursaute et tousse au téléphone quand ma jambe commence à frictionner son érection naissante. Je remonte jusqu’à ses lèvres et mords sa lèvre inférieure. Je me fais pardonner en délaissant ensuite la caresse chaude de ma langue sur la morsure. Il chasse mes lèvres, toujours au téléphone. Je souris et l’empêche de m’atteindre d’une main autour de sa nuque. Je lève le menton et dépose mon pouce sur ses lèvres. Dans le même temps, je remplace ma cuisse par ma main pour presser ma paume contre son sexe.

— Raccroche, chuchoté-je.

Il hausse les sourcils. Il prend le risque de raccrocher au nez de Rémi et de le vexer. Je hoche la tête. Il s’exécute. Le silence s’installe. Nous nous observons. Ce sera à qui craque en premier. Léo sait que je suis capable de lui tenir tête. Il n’y a pas de raison que je sois le seul à me consumer de désir ce soir.

— Prends ce que tu veux, maintenant, dit-il. Car après, c’est ceinture jusqu’à ce qu’on rentre.

— Souhaite-moi, joyeux anniversaire.

— Pas tant que tu m’auras pas embrassé.

Je dérobe ses lèvres. Fiévreusement. C’est un délice vertigineux. Léo n’est pas en reste. Notre manque de retenue s’explique par le fait que nous ne nous sommes pas vus depuis plusieurs jours. La lascivité avec laquelle il m’embrasse me rendra toujours fou. Je le désire comme au premier jour. Cette soirée va être une torture… Mais je sais que Léo aime jouer avec mes nerfs.

— Joyeux anniversaire, bébé. Ce soir, je suis ton jouet.

— Ça fait longtemps que je ne joue plus te concernant.

Je le tire par la boucle en fer, au centre de son sternum pour l’embrasser de nouveau avec passion. Si après, il me faut patienter toute la soirée pour ne l’avoir que pour moi, alors je serais patient pour deux. Je sais que je serais bien récompensé.

— Je vais être sage, annoncé-je contre ses lèvres. Nous allons aller boire un coup et en rentrant, je t’enfoncerais dans le matelas. Je me laisse encore le temps de décider si je t’attache au lit ou non.

— Tu es le pire de nous deux, Faure. Si gentil en apparence et si sauvage dans l’intimité.

— Estime-toi chanceux que je ne me lasse pas de toi.

Je m’écarte de lui. Un de ses sourires légendaires se dessine sur son visage.

— Alors ça, ça ne risque pas d’arriver.

Il se redresse d’un coup de hanche et vient essuyer le coin de ses lèvres de son pouce. La vision est obscène. Il est tout ce que je veux. Je ne désire personne d’autre. Jamais. Il entreprend de refermer un à un les boutons de sa chemise. Je l’observe faire. Jusqu’au dernier. Je ferme ensuite les yeux.

Un harnais. Un putain de harnais pour mon anniversaire.

Je ne tiendrais jamais la soirée entière.

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